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Prendre en charge sa douleur pour y faire face

Comprendre la douleur et répertorier les 3 types de douleur, périphérique, neurologique et les douleurs d'origine psychologique.

Écrit par Ghylaine Manet le 5 Novembre 2016

Prendre en charge sa douleur pour y faire face

Les douleurs physiques qui viennent de causes extérieures sont bien connues :

On distingue les sensations de contact, les sensations thermiques de chaleur et de froid. Les points répartis sur la surface du corps sont utilisés par les médecins acupuncteurs, reprenant les pratiques de la médecine chinoise traditionnelle.

 

On peut, par ailleurs, répertorier trois types de douleurs :

1. Les douleurs périphériques au niveau de la peau, d’un muscle ou d’un organe

2. Les douleurs neurologiques qui sont dues à une lésion du système nerveux, le plus souvent soignées par des antidépresseurs

3. Les douleurs d’origine psychologique, liées aux obsessions et aux angoisses, que l’on traite par des médicaments psychotropes et différentes psychothérapies, dont la sophrologie.

 

Comprendre la douleur, c’est savoir que la douleur n’existe pas sans le cortex. Le cerveau est responsable de la sensation douloureuse, mais celui-ci contient également des substances chimiques, comme l’endomorphine récemment découverte, qui permettent de lutter efficacement contre la douleur.

 

Les messages de la douleur montent dans la moelle épinière jusqu’à la base de l’encéphale, parviennent au thalamus et à l’hypothalamus qui dépend du cerveau rhinencéphale, siège de l’instinct et de l’affectivité. L’étude de la transmission de la douleur et de la complexité du système des fibres et des  centres nerveux dépasserait notre propos. Les recherches contemporaines sont tournées vers l’étude des stimulations de mécanismes naturels qui inhibent la douleur. La douleur fait son nid dans l’inquiétude. La douleur physique est inséparable de l’angoisse. La sensation douloureuse est chargée d’affectivité, contrairement aux autres sensations. Soigner le corps est urgent, mais calmer la peur par des techniques mentales appropriées est également nécessaire : la conjugaison des deux approches rendra au sujet, dans la globalité de sa personne, la sérénité perdue.