Ghylaine Manet
Formatrice en sophrologie, psychanalyste, psychopraticienne FF2P, certifiée EMDR Europe et hypnose Ericksonienne, auteure, conférencière
 Vous êtes ici > Accueil > Presse > Conférence à l'AFFDU en 1993

Conférence à l'AFFDU en 1993

Écrit par Ghylaine Manet le 21 Juin 2025

Conférence à l'AFFDU en 1993
Ecouter la conférence:

 

 Ghylaine Manet

J'aimerais apporter quelque chose, parce que je me suis dit que, finalement, vous poseriez des questions, je vais commencer à vous expliquer, et puis quand vous aurez mal à m'entendre, eh bien, nous parlerons ensemble. Parce qu'en fait, on n'est pas comme à la télévision, où on entend tout le temps. On va faire en sorte de communiquer, puisque, ce qu'il y a encore aujourd'hui, être, c'est communiquer.

Et la sophrologie, c'est un mieux-être. Donc, quand on est sophroleur, ou quand on veut faire de la sophrologie, je crois que l'important, et là, je vais vous encore abattir, l'important, c'est de communiquer. De communiquer, on communique de toute façon toujours, hein.

 

Il est impossible, c'est d'ailleurs ce qu'on a appris ces derniers temps, qu'il est impossible de ne pas communiquer. Moi, je ne communique pas. Moi, je ne veux pas.

 

Mais rien que de ne pas vouloir, c'est une communication. Et c'est très important. C'est même la communication dans le non-dit et dans le sous-dit que réside toute l'importance des analyses en thérapie.

 

Donc, vous voyez que ce qu'il faut vous mettre au clair, c'est la communication au maximum. Alors, je crois que quand on est en train de lire un texte, et puis qu'on est un peu déformé, parce que surtout quand on écrit, on écrit, on écrit, puis, en fait, parler et écrire, c'est quand même déjà encore deux langages différents. Et c'est tout de même important de ne pas mettre un écran entre vous et moi.

 

Alors, du coup, j'ai décidé de ne pas écrire et de parler comme ça. Voilà. Alors, je vais vous parler de la sophrologie.

 

La sophrologie, j'avais rencontré, et c'est une rencontre, parce que c'est une rencontre, la sophrologie, puisque après, c'est toujours un avant et un après. C'était avant la sophrologie, et puis maintenant, je vis autrement, vis autrement. Et c'est une découverte, c'est une rencontre extraordinaire, pas une rencontre avec quelqu'un, mais une rencontre avec soi.

 

Parce que, comme, d'ailleurs, je vois que la revue là-dessus est bien en accord avec ce que je viens de dire, sophrologie, connaissance. Et c'est, en fait, la connaissance de soi qui est, disons, la base d'un nouveau départ. Et surtout, à partir de soi, à partir d'un centre qui est un centre, si vous voulez, très complet, une globalité de la personne qui est le corps, hein, les émotions et l'esprit.

 

Et cette tripartite de l'être humain, qui est souvent oubliée dans le monde quotidien, qui est oubliée, bien sûr, très souvent dans la thérapie, parce qu'un médecin, souvent, pour des raisons aussi techniques, dit, bon, allez, faites-moi passer l'estomac, là. L'estomac, c'est vous, c'est pas vous, hein. L'estomac, bon, c'est, vous passez à l'endroit, en espérant que la jambe gauche ne soit pas compliquée, hein.

 

Bon, et ça démarre, c'est-à-dire que vous dites, mon Dieu, mais je ne suis pas comme ça. Et voilà. Alors, en fait, la globalité de la personne, c'est la première des évidences et on l'oublie tout le temps.

 

Et la sophrologie permet de vous retrouver dans la globalité de la personne, dans l'équilibre de vous-même, entre le corps et l'esprit, et aussi dans la confiance en vous. Confiance ne veut pas dire confiance éperdue et stupide, avec une réalité qui, à l'heure de l'atroce, est justement, pas à pas, avec vigilance, avec discernement, essayer d'avancer, de progresser. C'est donc, vraiment, une manière de vivre, une manière de progresser, une manière d'être, une manière de comprendre les autres, parce qu'en se comprenant soi-même, en étant à l'écoute de soi, on connaît sa part de monde et sa part de lumière.

 

Et la part d'homme et la part de lumière, eh bien, elle est en chacun de nous, elle est autour de nous, et ça nous permet d'être tolérants, respectueux les uns vis-à-vis les autres. Alors, vous voyez que la sophrologie développe, certainement, une ouverture à soi-même et une ouverture aux autres, et toujours dans une dévalorité de l'autre. Qu'est-ce que veut dire sophrologie ?

 

Bon, c'est un analogisme à nous fabriquer. Sos freine le gosse, sos sera, freine l'esprit, la morale, le gosse l'étude, et la sophrologie, c'est donc l'étude, l'assombre de l'esprit serein, la respiration de l'harmonie. C'est un analogisme qui a été créé en 1960 par Cayce et d'autres, pour bien spécifier la démarche de la sophrologie, qui n'est pas, disons comme on l'a pensé, une relaxation.

 

Une relaxation, qui est une relaxation au départ, mais qui n'est pas que ça et surtout pas ça du tout, périclose, et qui s'est dégagée beaucoup de tout le yoga, tout en conservant des techniques des yogis. Et, en fait, c'est un syncrétisme, ce qu'on appelle un syncrétisme, c'est-à-dire un mélange harmonieux. Ça a été le coup de génie de Cayce et d'autres, qui est à nouveau le sub-théâtre de Barcelone, d'avoir mis au point des techniques qu'il a apprises en Orient, qu'il a apprises dans les Ashrams, qu'il a travaillé au Tibet, qu'il a travaillé en Inde, et il en a tiré parti d'une manière passionnante pour l'Occidental, parce qu'il s'est dit, moi je vais ramener quelque chose qu'on doit utiliser et qui doit être efficace dans le monde occidental.

 

Et la sophrologie est faite pour l'Occident. Elle est dynamique, elle est un ensemble de techniques qui vise à rendre l'homme maître de soi-même, comme il est maître de la nature par la technique, il doit être maître de soi-même dans une technique de respiration. Le corps qui est vécu en Orient extrêmement, de manière efficace, est un peu moins animé en Occident, où il est même honteux, où alors il se découvre d'une manière impudique, mais il n'est pas à sa place.

 

Donc c'est la remise du corps à sa place dans ce qu'il a vraiment de beau, et puis de support, et aussi de relation, de langage avec l'âme. Car le corps donne exactement, disons, une réponse, un miroir de ce que l'on a en soi. Le corps, en fait, recèle tout le chemin que vous avez fait depuis votre enfance, tout ce chemin de traumatisme, de refoulement, de répression, et il faut casser la rigidité du corps qui est en fait la rigidité de l'âme.

 

Et cette rigidité a été développée parce qu'on a eu peur. On a eu peur tout le temps. Les gens en décembre, on n'en a pas crié un.

 

On a eu mal, on a eu peur, tout le monde a eu mal, tout le monde a eu peur. Donc on a tous un travail sur soi, et c'est en cela que la sophrologie peut intéresser tout le monde. C'est-à-dire tous ceux qui ne se contentent pas de vivre, de végéter, si vous voulez, d'être comme des légumes, mais qui se posent des questions, des questions fondamentales sur le sens de l'existence, sur la manière d'être, sur le but final, sur le sens de la mort.

 

Et donc la sophrologie ouvre aussi à un monde de spiritualité, et tout au moins à un monde de transcendance. La transcendance que nous avons en nous, c'est le sentiment qui est millénaire, qu'on a trouvé dans les grottes de Lascaux, qu'on a trouvé en fait dans toutes les peintures préhistoriques, c'est-à-dire que l'homme ne se contente pas de manger, et de se tuer, et de s'entretuer. Un moment ou un autre, il dépasse sa nature humaine, il devient, si vous voulez, il devient étranger à la nature, peut-être c'est qu'il se souvient peut-être d'une autre existence, on n'en sait rien.

 

Tout cela est entre parenthèses, l'état physique ne fait pas partie de la sophrologie. Elle ouvre aux questions de l'état physique, mais d'une manière orthodoxe, elle ne fait pas partie de la sophrologie. La sophrologie est ici un ancrage dans le monde quotidien, un ancrage qui commence par le corps, et je vais passer en technique ensuite, mais cet ancrage doit être fait harmonieusement, et cette harmonie déjà ouvre à une transcendance.

 

La beauté, l'harmonie, est, disons, le critère, si vous voulez, de la transcendance dans la nature, qui est le passage au congrès du divin, mais on ne nomme pas le nom de Dieu, le nom d'un Dieu quelconque, mais on a l'expérience du sacré. C'est-à-dire d'une relation, d'une religion, d'une religion entre les êtres, au moins entre les êtres, et entre la communauté de la destinée que nous avons, car nous allons tous un jour mourir. Et de cette évidence qui est d'ailleurs rationnellement et qui n'est pas de l'évidence, car personne n'a l'expérience scientifique de sa propre mort, donc on pourrait toujours, par un saut fantastique de l'imaginaire, penser que nous n'avons pas, mais pourtant nous n'avons pas encore cette expérience.

 

Nous ne l'avons que par l'analogie. Mais toujours est-il que cette expérience nous rend humbles et nous rend solidaires les uns des autres, car la notion du temps, la notion du temps, c'est une notion qui est primordiale dans la sociologie. Ici et maintenant, nous travaillons le ici et maintenant, le présent, et c'est ce qui est le plus difficile de vivre au présent, d'accepter d'être vraiment présent ici et maintenant.

 

En ce moment, nous sommes ici et maintenant tous irremplaçables, tous des unités irremplaçables, d'une qualité irremplaçable, et aujourd'hui, à cette heure, ici et maintenant, nous vivons quelque chose que même ceux qui sont en retard ne pourront jamais vivre. C'est cette qualité de l'instant que nous travaillons en sociologie. Et ça nous permet également d'éviter le stress.

 

C'est le travail qu'on fait ici et maintenant, constamment, ça nous donne un plein, un plein de présence qui permet, si vous voulez, d'être certain, d'une certaine manière, d'être là, vraiment là, et donc à l'écoute de l'autre. C'est ce que nous faisons en thérapie particulièrement. Voilà, j'ai brossé rapidement les grands thèmes de la sophologie pour vous dire, c'est une phénoménologie, ce qu'on appelle une phénoménologie comportementale et existentielle, c'est-à-dire, je ne vais pas faire de la philosophie avec vous, je suis professeure de phénoménologie, mais je peux vous dire que nous travaillons dans l'existence, dans ce qui est ici et maintenant.

 

Je suis libre aujourd'hui parce que je le veux et parce que je travaille à changer mon comportement. Et je montre dans les changements d'objectifs et de comportements. Toute la thérapie est là.

 

Le travail passe à l'avant. Je crois que c'est Mozart et Blasto qui disaient, ils s'occupaient de bâtir un camp, et quelqu'un, j'ai dit, bon, qu'est-ce que je fais là, et tu plantes un boucher. Bon, très bien.

 

Alors, un mois plus tard, deux jours plus tard, il arrive, il n'y a pas trop de choses, mais ça fait 50 ans qu'on travaille comme ça. Et je crois que c'est ce qui est très important. Il y a des gens qui viennent nous voir aujourd'hui.

 

Bon, on commence. C'est déjà commencé. Quand les gens viennent, c'est déjà commencé.

 

Parce que quand on vient, c'est qu'on a déjà fait un certain chemin. Et c'est donc de rendre à la conscience ce chemin-là, ce chemin qui est encore inconscient et qui va vers la lumière, vers la connaissance de soi, et qui refuse les côtés négatifs, les forces négatives qui sont en nous. Parce qu'en réalité, il faut bien savoir que nous sommes positifs.

 

Nous travaillons le positif. Et l'action positive, c'est vraiment un des principes fondamentaux de la sophrologie. Action, principe, positif.

 

Et en fait, nous rendons tout ce qui est neutre, nous le rendons positif. Tout ce qui est négatif, nous le rendons neutre. Nous n'allons pas passer du négatif au positif.

 

Parce que ça, c'est impossible. Il y a des choses qu'on a vécues qui sont terribles, douloureuses, et qui auraient dû ne jamais être. Ne jamais être.

 

Parce qu'il y a une révolte de l'être devant, des choses terribles qui arrivent dans la vie de chacun. Et ça, on ne peut pas l'oublier. Mais on peut neutraliser par la pensée.

 

C'est-à-dire éliminer toutes les pensées négatives qui sont la révolte, qui sont la rancune, l'urgence. Et quand on vit en harmonie avec soi, en disant, ça a été une expérience, mais elle est enrichissante, parce que maintenant, elle a pour but de s'écrouler. Alors là, on a commencé à faire la sophrologie.

 

Alors, beaucoup de gens font la sophrologie sans le savoir. Car il y a des gens qui, grâce à un don, comme on peut avoir le don de peindre sans avoir rien appris, le don de faire de la couture de manière extraordinaire, de la broderie. Et il y a aussi un don à être, à vivre autrement.

 

Certains, il y a toujours des gens, tout leur temps, sur le dos, le ciel va leur tomber sur la tête. Et d'autres, ils tombent un peu par-là, ils disent, pas possible, non, non, non, voilà. Et bien, ils se relèvent.

 

Ils se relèvent, ils se relèvent toujours. Alors, donc, il y a aussi une proportion, il y a des gènes, il y a des héritages, il y a aussi l'entourage qui est là. Il y a la maman qui a toujours eu une graine, où sont nos orgasies, où sont nos asthmes.

 

Et bien, l'enfant qui est petit, c'est une maman, qui est là, prend des médicaments, et plus tard, il va prendre encore des médicaments difficiles. Voilà, et puis, il y a aussi l'âge du jeune. Mais, il y a tout un...

 

L'invitation, c'est à nous de travailler avec, et essayer de s'améliorer, de vivre positivement ici, parce qu'en fait, on n'a plus d'émissions maintenant, c'est plus important. Et les êtres humains, nous, reposent très bien par contamination, par contagion, parce que la folie est aussi contagieuse que les bonnes pensées. Alors, il y a une espèce de contagion qui se fait, et on voit très souvent les gens qui, dans les groupes de souffrance en particulier, s'améliorent, ont été plus agressifs, et peu à peu comprennent que l'attention est inutile, et que les formations inutiles, évidemment, qui nous permettent de vivre, c'est un peu pas assez simple, à peine on s'améliore.

 

Alors, ça c'est le grand truc de la sophrologie, qui marche très bien dans l'entreprise, surtout récupération d'énergie, alors il faut se méfier, parce que récupération d'énergie dans l'entreprise, ça veut dire que, mon Dieu, vous êtes fatigué, vous êtes exploité, allez, ça fait rien, on va payer un sophrologue, et on va remonter tout ça. En ce moment, on est en train de faire ce truc-là, et il nous arrête. On commence à faire de la sophrologie en entreprise, parce que ça peut être intéressant, on peut travailler avec des anciens légions, puis leur dire qu'il y a un problème.

 

Mais non, ce n'est pas ça du tout, vous voyez, il n'y a aucun problème de manipulation de la sophrologie. C'est très dangereux, ici, il faut bien se méfier, qu'il faut garder toujours le côté, disons, la dignité de l'homme, il ne faut jamais oublier la tolérance, la dignité de l'homme, les droits de l'homme, parce qu'on pourrait bien faire la sophrologie à l'envers, comme la sophistica, qui est toujours bien réalisée, la syndicat à dos, qui a servi à faire, à programmer, c'est-à-dire le même symbole peut, à l'envers, détruire un signifiant de personne.

 

Donc, vous voyez, il faut manier, c'est parce que c'est toutes des techniques qui sont fantastiques, mais il faut les manier avec vraiment beaucoup de doigté, et il faut être réformé, de plus en plus formé, et toujours en formation. Je ne vous ai pas soulevé, moi. Alors ça, c'est, c'est pas la première partie, de tout l'esprit philosophique de la sophrologie, il y a autant de sophrologues que de sophrologiophiles, il y a autant d'hommes de sophrologues différents, chacun, la sophologie, c'est quand même assez large, et permet, j'allais dire, oui, j'étais assez étonnée, parce que, moi, je ne le vois pas faire ça, c'est-à-dire, c'est terrible, et c'est formidable de pouvoir faire ça, moi, je ne peux pas le faire, c'est l'accompagnement, le soin palliatif, il y a une équipe qui fait ça sur Versailles, les soins palliatifs, les phases terminales danser, les phases terminales de sida, eh bien, moi, je dis, c'est merveilleux, et ils le font, et on l'améliore, et avec la méthode Simonton américaine, on améliore grandement le vécu de ces malades, et je dois dire que ça, c'est extraordinaire.

 

Alors, chacun, la sophrologie est assez vaste, puisque en fait, c'est la vie qui est assez vaste dans ces multiples manifestations, on peut choisir de travailler, il n'y a pas vraiment un intermédiaire, on ne va pas choisir la personne qui arrive, mais, je dis, on a plus de bon, disons, d'amitié pour certains, dans certains domaines, que d'autres, et ça, il faut le reconnaître. Bon, on ne peut pas être partout, au studio, ça ne sert à rien, c'est... Au fil de...

 

quand je fais la sophrologie, je vois que j'ai un petit peu, disons, il y a un conflit, c'était plus que... et puis, on voit que les gens disent, finalement, qu'il y a ce... Bon, voilà.

 

Alors, je vais vous parler de tout, enfin, moins que vous aimiez. Sur ça, on va reposer, on va reposer, et on va respirer. On va respirer.

 

Alors, l'agglomération sophronique, c'est la respiration sous temps de yoga, ce qu'on a tout capturé au début, c'est très simple, c'est la respiration par le ventre. Alors, bien sûr, c'est simple, c'est d'écouter sa respiration, ce qu'on ne fait pas souvent. On écoute sa respiration huit fois par semaine, si on veut vraiment ne pas être stressé.

 

Les gens, souvent, me disent que je n'ai pas le temps. Eh bien, j'ai du savoir, c'est parfait. Alors, bon, tu peux me dire ce que tu veux, c'est de l'étendre, parce que, vous voyez, là, je viens de me détendre.

 

Alors, qu'est-ce que c'est simple ? C'est très simple, mais il n'y a rien de plus simple, c'est le plus difficile. Dans toutes les manifestations spirituelles, tout le monde dit, c'est simple, c'est difficile, on va peut-être te reprocher encore quand même, c'est super simple, on n'a pas besoin de faire l'un, de le faire l'autre, on prend ça.

 

[Intervenant 2]

Eh bien, c'est le plus difficile.

 

[Intervenant 1]

Alors, là, c'est pareil, c'est très simple. Et dans toutes les positions, je me suis repouchée, parce que, vraiment, on ne comprend pas très bien comment on travaille. Mais, là, vous voyez, tout est très bien, c'est comme ça, c'est parfait, tout est bien passé.

 

Je m'appuie sur mes mains, je m'appuie sur un seul pied, vraiment, c'est comme ça. Et vous voyez, alors, en gardant les mains par terre, ce n'était pas la question, c'était l'organisation des armées. L'armée, vous voyez, alors, on grossit un, on se fait...

 

C'est comme ça. C'est formidable. C'est comme ça que j'ai récupéré toute l'énergie que je dépensais il y a quelques minutes.

 

Agréablement, je veux dire, plus vous dépensez votre énergie de manière agréable, et plus vous avez envie, et plus vous êtes heureux de vivre, parce que la vie, c'est ça, c'est d'être ensemble. Voilà. Alors, nous allons commencer.

 

Alors, voilà. D'abord, vous creusez le ventre, et puis ensuite, j'ai dit, les enfants, on fait deux comme un ballon, comme ça, c'est assez intéressant. Et vous voyez, vous voyez, vous allez exagérer, hein.

 

Alors, je vous ai mis les pieds. On commence par limer tout ce qui ne va pas, le gaz carbonique, etc. Et puis, après, on pousse.

 

Vous voyez, j'ai poussé. Voilà, on tient. Ici, c'est le point central.

 

Point là-bas, deux doigts au-dessus de l'ombre, point là-bas, point central du corps, c'est ici qu'il y a le centre, c'est le point central. Alors, j'ai dit, j'étais enseignante, je suis enseignante d'ailleurs, hein, encore, et là, c'est le mieux. Alors, j'ai des enseignants qui m'ont dit qu'ils allaient crever, crever, j'ai dit, mon Dieu, c'est pas possible.

 

Mais bien sûr, on ne respirait pas. La cortèse d'inflammation, tout le temps, moi, je fais mes cours, je fais mes cours de soin, je fais ça comme tout. Et maintenant, je fais la thérapie.

 

Je respire.

 

[Intervenant 2]

Fort. Je fais la thérapie. Ok ?

 

Voilà.

 

[Intervenant 1]

Donc, quand vous avez, vous avez tous les milieux du diaphragme, voilà, le diaphragme qui, qui coupe, qui coupe, ou qui double, vous savez, la passion, le mal, ah, qu'est-ce que j'ai dans le ventre, voilà, ici, vous avez le corps, vous tenez là, et toute la force ici, là, c'est ton centre là. Donc, quand vous avez la passion, bon, j'espère que vous n'avez pas, vous n'avez pas quiconque, enfin, mais, enfin, il n'y a pas trop de risques, il y a des bonnes choses qui passent. Voilà, alors, au pied, et là, regardez bien, bougez-vous naturellement, c'est normal, sinon, je ne sais pas ce que l'on va faire, mais c'est, c'est, c'est, si je le fasse, vous me déconseillez.

 

Alors, voilà, je mets, voyez, vous me levez tellement, c'est qu'il n'est pas, c'est qu'il n'est pas normal, parce que là, c'est pas la position normale, ça fait rien, on l'acquise, et voilà, vous voyez que vous êtes, là, vous avez votre position de supportation, vous tenez, vous tenez vertical, position de l'homme, concave de l'homme, hein, vous poussez vos armes en verticalité, c'est très important pour le langage, et voilà pourquoi l'oreille est la tension verticale, parce que l'anthropologie développe cette conscience du bien et du mal, et cette conscience d'authenticité et d'amour de soi-même, parce qu'on ne peut pas dormir si on n'est pas bien avec soi, hein, il y a des gens qui viennent me voir, et qui disent, je suis insomniaque, ok, vous êtes insomniaque, asseyez-vous là, souvent, non, ils ne sont pas, bon, asseyez-vous là, ils ont le sentiment de l'être, et justement, il faut retirer ce sentiment, bon, et puis, ils ne sont pas bien avec eux-mêmes, ils se disputent avec leur femme pour le poil, pour le sel, pour la chaleur, etc., bon, oh là là, la vie, c'est tout le temps possible, on a l'honneur d'aller boire, d'aller rouler, ce que ça donne, j'arrive en eau, bon, attends, j'ai mon rayon, j'arrive du boulot, c'est pas possible, il y a des articles, il y a des problèmes, il y a ça, du boulot, ah, mais là, c'est tout, regarde, c'est vrai, c'est très bien, mais quand ils m'ont raconté, moi, je dis, comment peut-on vivre avec ça, c'est pas possible, alors, les gens, c'est vrai, c'est très bien, et donc, il faut absolument se mettre au clair avec soi-même, et se mettre au clair avec les gens autour de lui, la thérapie demande également un ensemble de conditions, et ça, c'est assez difficile, il y en a trois, il y en a fait beaucoup, de la thérapie familiale, de la thérapie compétitive, respiration, donc, quand elle te dit, oh là là, alors, où est-ce que t'as mis, où est-ce que t'as mis les chaussures, c'est cool,

 

[Intervenant 2]

c'est cool, c'est bien, c'est cool,

 

[Intervenant 1]

bon, alors, c'est difficile, ah, bon, alors, c'est que tu vas chercher les chaussures toi-même,

 

[Intervenant 2]

et voilà, alors, rien qu'à partir de là, ce qu'on veut, c'est que tout bouge,

 

[Intervenant 1]

mais ce qu'il faut faire, c'est faire tout,

 

[Intervenant 2]

c'est faire tout,

 

[Intervenant 1]

parce que la sociologie, c'est pour nous, un moment ou un autre, écoutez, tous les gens, j'en fais de la sociologie, en formation, et il y a tous les gens, bouge, bouge, bouge, énormément, et dans leur vie, et dans leur fonctionnement, et on bouge, parce que c'est dans le système, c'est la pensée systémique, c'est très beau la pensée systémique, c'est-à-dire que, évidemment, on n'est pas comme Descartes pensait dans son poil, quand il faisait les discours de la méthode, il disait, je pense, donc je suis, et bien, c'est la plus belle bêtise qu'on a pu décrire, je pense, donc je suis, ok, mais je pense avec, et ça, il l'avait oublié, je pense, mon corps et mon esprit ensemble, et ça, il l'avait dit, le corps, pendant tout le temps, c'est la pensée systémique, et c'est la pensée systémique, comment on peut dire, révolutionnaire, et on ne peut pas évoluer si les autres vous empêchent d'évoluer, et quand vous évoluez, automatiquement, ça vous allie sur les autres, comprenez que vous vous faites la psychologie et que vous êtes cool, l'autre va se dire, oh, ça me rend chouette, j'ai changé de femme, moi, maintenant, un jour, il y en a un qui me l'a dit, il est venu me le dire, je suis contente parce que d'habitude, ils viennent les deux, l'un, l'autre, mais là, il est venu me le dire, il m'a dit, c'est pas son vrai, ma femme, elle est maintenant, c'est fort, regarde, c'est la sophrologie, d'ailleurs, elle a été un peu grosse, oui, nous avons réussi, après tout, parce que ça c'est très important, il ne faut pas oublier que la sophrologie peut très bien s'arrêter ou ne vous arrêter, il y en a qui sont très contents, ils ont fait, ça c'est comme dans l'hôpital, on va là, on va là, oh, qu'est-ce que c'est beau ici, mais dites-le à tout le monde, parce que c'est encore tout le monde, ah, mais qu'est-ce que c'est magnifique, moi, je trouve que j'ai bien fait, j'ai déjà, j'étais déjà en montagne,

 

[Intervenant 2]

j'ai monté les deux, regarde, c'est déjà pas mal,

 

[Intervenant 1]

alors, je m'assieds et c'est terrible, alors, qu'est-ce qu'il faut envoyer ? Et bien, ils descendent, et après, ils disent, ah, la sophrologie, c'est bien, ça dure tant, hein, ça ne dure pas, sauf qu'on l'avait toujours dans son cabinet, mais il ne va plus, parce qu'il s'est regardé en face, alors, voilà, et c'est là qu'il commence la vraie question, dedans, il s'appelle l'analyse,