Névrose, Psychose et Sophrologie

Étude scientifique par le Dr Adama Boulanger-Dufour, Psychiatre, réalisé en 1992. Étude diffusée pour la première fois dans La Revue Sophrologie et Connaissance du Dr Jean Pierre Hubert en 1993 avec un comité scientifique veillant à la bonne tenue des articles.

Écrit par Ghylaine Manet le 27 Mars 2025

IMPORTANT

Pour éviter qu'elle se perde et la mettre en lumière, pour plus de lisibilité et afin de chercher plus facilement; pour ces 4 raisons nous avons reformaté cette étude scientifique sur la sophrologie. Nous en avons maintenant une sauvegarde, une transmission du savoir normalisé, la possibilité de copier les parties qui nous intéresse et une lecture didactique.

Cette étude est issue de La Revue Sophrologie et Connaissance éditée de 1993 à 1994, du Dr Jean Pierre Hubert, ami de Ghylaine Manet et l'un des pionniers de la sophrologie en France.

A l'origine, cette étude a été mise en ligne à partir de 1993. Elle provient du site web de l'ancienne Faculté Européenne de Sophrologie, un site web qui n'a pas été mise à jour depuis plus de 30 ans. Vous pouvez la trouver uniquement en version photocopie sur cette page.

RÉSUMÉ

La sophrologie est un ensemble de techniques psychothérapiques, individuelles ou de groupe, à médiation toujours corporelle, aux références empiriques et théoriques multiples (orient, occident, théories psychanalytiques et de relaxation corporelle, etc.) appliquées par des sophrologues ayant accompli une formation en sophrologie d'environ trois ans, après une formation de base qui peut être très diverse. La sophrologie bénéficie d'une appellation-presque un logo publicitaire trouvée par son fondateur Alfonso Caycedo, appellation d'origine contrôlée, néologisme qui contribue pour l'instant à sa fortune croissante (tout comme la psychanalyse a eu son heure de gloire) mais est maintenant à l'heure des confrontations et des rivalités. On pourrait dire qu'elle est indiquée surtout dans les névroses, en particulier la névrose phobique, elle peut être utilisée comme une thérapie comportementale. Se pose ensuite le problème du recouvrement symptomatique. Un sophrologue devrait pouvoir, après avoir établi une bonne alliance avec le patient dont témoigne la disparition rapide du symptôme, l'ouvrir sur sa réalité psychique, son mon de interne, et pouvoir secondairement l'adresser à un psychanalyste avec une autre demande que l'initiale, à savoir une demande d'en savoir un peu plus sur ce qui se passe en soi et sur ses désirs.

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