Ghylaine Manet
Première sophrologue en France à introduire l'hypnose et l'EMDR dans la sophrologie. Source: Wikipédia
Formatrice en sophrologie, psychanalyste, psychopraticienne FF2P, certifiée EMDR Europe et hypnose Ericksonienne, auteure, conférencière
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Moi

 
Le Moi se constitue dès la petite enfance. Il réalise une médiation entre les pulsions du ça et les règles du surmoi. Le développement de la personna­lité prend en compte la possibilité pour le Moi de se char­ger de la direction du sujet. Il est le pôle défensif de la personne, pris entre trois pouvoirs : celui du çà, du sur-moi et de la réalité extérieure. Il est gouverné par le principe de réalité qui s'oppose au principe de plaisir du ça.
Définition de Ghylaine Manet
 
Nom masculin invariable

  • 1. Ce qui constitue l'individualité, la personnalité consciente du sujet.
  • 2. Personnalité s'affirmant en excluant les autres : Son moi est tout ce qui l'intéresse.
  • 3. Selon S. Freud, instance de la seconde topique, distinguée du ça et du surmoi et permettant une défense de l'individu tant contre la réalité que contre les pulsions.

Définition de Larousse
[source Larousse]
 
Le Moi (das Ich) est une instance psychique de la seconde topique freudienne qui se différencie de celles du ça et du surmoi. Il est plus vaste que le préconscient-conscient de la première topique. La notion de « moi » est toutefois présente chez Freud dès le début de son œuvre.

Le « Moi » ou le « moi » (sans majuscule) est la traduction d'usage adoptée en France pour das IchNotes chez Freud qui forme pour cette instance de la seconde topique un substantif du genre neutre à partir du pronom personnel de la première personne du singulier ich (« je »). La traduction dépend par conséquent de la forme d'usage adoptée en psychanalyse selon les pays. En anglais, c'est la forme latine ego qui est employéeNotes. Selon Alain de Mijolla, le mot allemand Ich « est demeuré ambigu, comme son usage dans les écrits freudiens », ce qui a pu rendre sa traduction problématique dans d'autres langues. A. de Mijolla cite par exemple la critique de Bruno Bettelheim vis-à-vis de la traduction de Ich par ego dans la Standard Edition: « Traduire Ich par “ego”, c'est faire de ce mot un jargon qui n'exprime plus rien de l'engagement personnel que nous faisons quand nous disons “je” ou bien “moi” (Bettelheim, B., 1982) ». Les premiers psychanalystes français ont d'abord hésité entre « ego » et « Moi » qu'ils ont finalement adopté de préférence à « Je ».
Définition de Wikipédia
[Source Wikipédia]
 
 
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