Sublimation
Processus psychique inconscient qui opère une conversion de l'énergie de la libido vers un but non sexuel et permet l'accomplissement des œuvres culturelles et sociales. La création artistique est une sublimation de la libido.
Définition de Ghylaine Manet

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la philosophie ».
Un des destins des pulsions. La sublimation désigne le fait qu'un but non sexuel s'est substitué à un but sexuel.
La notion de sublimation s'adosse sur une tradition philosophique ancienne, notamment représentée par les spéculations d'Aristote sur les liens entre désordre pulsionnel et génie créateur.
Le postulat de la transformation d'une activité sexuelle en activité sublimée est compréhensible, dans les travaux freudiens, avec l'introduction de la notion de narcissisme. Le moi devient, à partir de 1923, le lieu d'une énergie désexualisée et sublimée qui peut se déplacer sur des activités artistiques et / ou intellectuelles. Ce processus rend compte d'activités apparemment sans rapport avec la sexualité, mais qui trouvent leur ressort dans la force de la pulsion sexuelle. Il y a usage de cette force vers des buts tels que l'activité artistique et la réflexion intellectuelle. La sublimation est une notion qui éclaire la façon dont le pulsionnel se met au service du « travail de la culture ». D'où une définition courante d'un des objectifs de la cure psychanalytique : de favoriser ce destin de la pulsion.
La théorie de la sublimation est restée inachevée. La dimension de la création chez des sujets non névrosés permet à certains psychanalystes, dont Anzieu, de la réinterpréter. On peut lire dans l'œuvre de grands continuateurs de Freud (dont Lacan) une reprise de la notion de sublimation au plan de l'éthique à mesure que se définissent des problèmes concernant la cure analytique, ses visées et les logiques de ses dénouements.
Un des destins des pulsions. La sublimation désigne le fait qu'un but non sexuel s'est substitué à un but sexuel.
La notion de sublimation s'adosse sur une tradition philosophique ancienne, notamment représentée par les spéculations d'Aristote sur les liens entre désordre pulsionnel et génie créateur.
Le postulat de la transformation d'une activité sexuelle en activité sublimée est compréhensible, dans les travaux freudiens, avec l'introduction de la notion de narcissisme. Le moi devient, à partir de 1923, le lieu d'une énergie désexualisée et sublimée qui peut se déplacer sur des activités artistiques et / ou intellectuelles. Ce processus rend compte d'activités apparemment sans rapport avec la sexualité, mais qui trouvent leur ressort dans la force de la pulsion sexuelle. Il y a usage de cette force vers des buts tels que l'activité artistique et la réflexion intellectuelle. La sublimation est une notion qui éclaire la façon dont le pulsionnel se met au service du « travail de la culture ». D'où une définition courante d'un des objectifs de la cure psychanalytique : de favoriser ce destin de la pulsion.
La théorie de la sublimation est restée inachevée. La dimension de la création chez des sujets non névrosés permet à certains psychanalystes, dont Anzieu, de la réinterpréter. On peut lire dans l'œuvre de grands continuateurs de Freud (dont Lacan) une reprise de la notion de sublimation au plan de l'éthique à mesure que se définissent des problèmes concernant la cure analytique, ses visées et les logiques de ses dénouements.
Définition de Larousse
[source Larousse]
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La sublimation est un processus complexe théorique par lequel la pulsion est déviée de son but sexuel immédiat pour se mettre à la disposition d'activités culturelles socialement valorisées.
Freud définit la sublimation pour la première fois en 1905 dans Trois essais sur la théorie sexuelle pour rendre compte d'un type particulier d'activité humaine (la création littéraire, artistique et intellectuelle) sans rapport apparent avec la sexualité mais tirant sa force de la pulsion sexuelle en tant qu'elle se déplace vers un but non sexuel en investissant des objets socialement valorisés.
Autrement dit, il s'agit du processus de transformation de l’énergie sexuelle (libido) en la faisant dériver vers d’autres domaines, notamment les activités artistiques.
Freud définit la sublimation pour la première fois en 1905 dans Trois essais sur la théorie sexuelle pour rendre compte d'un type particulier d'activité humaine (la création littéraire, artistique et intellectuelle) sans rapport apparent avec la sexualité mais tirant sa force de la pulsion sexuelle en tant qu'elle se déplace vers un but non sexuel en investissant des objets socialement valorisés.
Autrement dit, il s'agit du processus de transformation de l’énergie sexuelle (libido) en la faisant dériver vers d’autres domaines, notamment les activités artistiques.
Définition de Wikipédia
[Source Wikipédia]
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