L’oiseau du confinement - Prélude au retour

L’oiseau du confinement participe au drame
Il regarde à la fenêtre la rue déserte.
Il chante à tue-tête et résiste au vague à l’âme
Du changement de sa vie qui le déconcerte
 

Les perruches s’endimanchent avec leur plumage
Le ciel pour s’occuper dessine des nuages
Et le tulipier s’éclate en fleurs rouge sang
Ils disent la nostalgie du monde d’avant.
 

Le ciel et l’arbre sont mes amis de toujours.
Lorsque j’étais enfant, ils me réconfortaient.
En les contemplant mes larmes se tarissaient.
Émue, cet univers me donnait de l’amour.
 

Auguste Nature, merci de nous sauver.
L’oiseau du confinement va pouvoir voler
Au-delà des pays libérés du Démon.
Dans trois jours nous allons quitter notre prison.
 

Retournons à la vie. Ne perdons plus de temps,
Rire et communiquer, visage découvert,
Se promener dans les parcs, au bord des rivières,
Courir dans les vagues dans la force du vent,
 

Chanter, danser ensemble et partager les fêtes.
Nous allons rejoindre les amis dans la ronde,
Nous ne sommes plus confinés au bout du monde.
L’oiseau ouvre enfin ses ailes et notre âme est prête.