Réflexe conditionné
Le réflexe est une réaction très rapide, inconsciente et involontaire. Il peut être conditionné à une intervention extérieure, par apprentissage et répétitions. Ivan Petrovitch Pavlov (1849-1936) est le père des réflexes conditionnés. Ses travaux sur la digestion et la « sécrétion psychique », ses expériences sur le chien lui ont valu le prix Nobel en 1904.
Définition de Ghylaine Manet

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».
Réponse acquise et entretenue sous l'effet d'un premier stimulus auquel on associe un second stimulus, qui est ensuite substitué au premier et qui provoque alors la même réponse que le stimulus initial.
Cette technique de conditionnement fut présentée pour la première fois en 1903 par le médecin et physiologiste russe Ivan Petrovitch Pavlov.
Il existe plusieurs degrés de réflexes conditionnés. Dans le « réflexe excitant » (premier degré), on donne à un chien un morceau de viande, qui le fait saliver en même temps que retentit une sonnerie. Ultérieurement, la sonnerie, perçue isolément, suffit à faire saliver le chien.
Dans le « réflexe d'inhibition » (second degré), on associe à la sonnerie un autre excitant. Si l'on présente au chien de la nourriture en même temps que le nouvel excitant, mais sans lui faire entendre la sonnerie, il ne salive pas. L'Américain Ernest Hilgard, explorant les processus cognitifs, a expérimenté le « conditionnement instrumental » (1941), par lequel l'animal qui a faim doit finalement être capable de reconnaître le levier lui permettant d'obtenir à manger.
Pour Pavlov et ses successeurs (Wladimir Bechterev, John Watson et les béhavioristes), le comportement humain est une somme hiérarchisée de réflexes conditionnés, régie par des interactions cérébrales complexes et qui fonde l'unité de la psychologie et de la physiologie. La pathologie mentale serait une pathologie « apprise », comparable à un conditionnement renforcé : plus un sujet phobique craint la foule, par exemple, plus il se trouve de justifications pour l'éviter. Par son côté mécaniste, l'école réflexologique a été souvent critiquée. La réflexologie est cependant à la base des thérapies comportementales, qui consistent à apprendre à un sujet à remplacer un comportement inadapté dû à un conditionnement néfaste par un conditionnement adapté.
Réponse acquise et entretenue sous l'effet d'un premier stimulus auquel on associe un second stimulus, qui est ensuite substitué au premier et qui provoque alors la même réponse que le stimulus initial.
Cette technique de conditionnement fut présentée pour la première fois en 1903 par le médecin et physiologiste russe Ivan Petrovitch Pavlov.
Il existe plusieurs degrés de réflexes conditionnés. Dans le « réflexe excitant » (premier degré), on donne à un chien un morceau de viande, qui le fait saliver en même temps que retentit une sonnerie. Ultérieurement, la sonnerie, perçue isolément, suffit à faire saliver le chien.
Dans le « réflexe d'inhibition » (second degré), on associe à la sonnerie un autre excitant. Si l'on présente au chien de la nourriture en même temps que le nouvel excitant, mais sans lui faire entendre la sonnerie, il ne salive pas. L'Américain Ernest Hilgard, explorant les processus cognitifs, a expérimenté le « conditionnement instrumental » (1941), par lequel l'animal qui a faim doit finalement être capable de reconnaître le levier lui permettant d'obtenir à manger.
Pour Pavlov et ses successeurs (Wladimir Bechterev, John Watson et les béhavioristes), le comportement humain est une somme hiérarchisée de réflexes conditionnés, régie par des interactions cérébrales complexes et qui fonde l'unité de la psychologie et de la physiologie. La pathologie mentale serait une pathologie « apprise », comparable à un conditionnement renforcé : plus un sujet phobique craint la foule, par exemple, plus il se trouve de justifications pour l'éviter. Par son côté mécaniste, l'école réflexologique a été souvent critiquée. La réflexologie est cependant à la base des thérapies comportementales, qui consistent à apprendre à un sujet à remplacer un comportement inadapté dû à un conditionnement néfaste par un conditionnement adapté.
Définition de Larousse
[source Larousse]
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Le conditionnement classique (aussi appelé conditionnement répondant, conditionnement de type I ou conditionnement pavlovien) est un apprentissage qui associe des stimuli neutres de l'environnement à des réactions inconditionnelles fortes de l'organisme. Cette notion de réaction non volontaire est le principal point qui la différencie du conditionnement opérant. Il croit que tous les comportements complexes sont des chaînes de comportements conditionnés. L'apprentissage par conditionnement classique serait la cause de nombreuses phobies.
Cette théorie est proposée par Ivan Pavlov en 1903. La publication de son livre Conditioned Reflexes: an Investigation of the Psysiological Activity of the Cerebral Cortex en 1927 marque notablement le développement de la psychologie. À la suite des études de Pavlov, John Watson s'intéresse aussi à ce conditionnement.
Cette théorie est proposée par Ivan Pavlov en 1903. La publication de son livre Conditioned Reflexes: an Investigation of the Psysiological Activity of the Cerebral Cortex en 1927 marque notablement le développement de la psychologie. À la suite des études de Pavlov, John Watson s'intéresse aussi à ce conditionnement.
Définition de Wikipédia
[Source Wikipédia]
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