Névrose
Affection mentale pathologique dont le sujet est conscient, mais dont il est impuissant à se débarrasser. La névrose n'atteint pas les facultés intellectuelles du sujet.
Définition de Ghylaine Manet

Extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».
Trouble mental n'atteignant pas les fonctions essentielles de la personnalité et dont le sujet est douloureusement conscient.
Le terme de névrose a été créé au xviiie siècle par le médecin écossais William Cullen. Ce terme tend aujourd'hui à être remplacé par celui de « trouble névrotique ».
L'étude de ce type de troubles a joué un rôle déterminant dans l'évolution de la psychiatrie et dans l'émergence de la psychanalyse.
Trouble mental n'atteignant pas les fonctions essentielles de la personnalité et dont le sujet est douloureusement conscient.
Le terme de névrose a été créé au xviiie siècle par le médecin écossais William Cullen. Ce terme tend aujourd'hui à être remplacé par celui de « trouble névrotique ».
L'étude de ce type de troubles a joué un rôle déterminant dans l'évolution de la psychiatrie et dans l'émergence de la psychanalyse.
Définition de Larousse
[source Larousse]
[source Larousse]

Une névrose est un trouble psychique dans lequel le sujet est conscient de sa souffrance psychique et s'en plaint.
Freud s'est beaucoup plus soucié d'expliquer les mécanismes psychologiques sous-jacents aux diverses névroses que de nosologie. Avec le développement de la psychanalyse, le concept évolue pour trouver finalement sa place dans la structure tripartite : névrose, psychose, perversion, auxquelles peut être ajouté la catégorie des personnalités limites dont Jean Bergeret pense qu'elle est une astructure entre la « structure névrotique » et la « structure psychotique ».
Selon Freud, les troubles psychologiques tels que l'hystérie, la névrose obsessionnelle, la névrose phobique, la névrose d'angoisse, la névrose actuelle, la neurasthénie et la psychonévrose (névrose de transfert et névrose narcissique) peuvent être classés dans la névrose.
Dans l'optique freudienne, au sens rigoureux du terme, le symptôme est l'expression symbolique d'un conflit psychique ainsi qu'un compromis entre la pulsion et la défense qui s'y oppose. Le conflit est intrapsychique, limité entre le Surmoi et le Ça à l'intérieur du Moi. La fixation et la régression n'ont qu'un caractère partiel ; la libido conserve sa problématique objectale et n'est pas complètement désinvestie ; la réalité est déformée dans le fantasme et non niée.
Freud s'est beaucoup plus soucié d'expliquer les mécanismes psychologiques sous-jacents aux diverses névroses que de nosologie. Avec le développement de la psychanalyse, le concept évolue pour trouver finalement sa place dans la structure tripartite : névrose, psychose, perversion, auxquelles peut être ajouté la catégorie des personnalités limites dont Jean Bergeret pense qu'elle est une astructure entre la « structure névrotique » et la « structure psychotique ».
Selon Freud, les troubles psychologiques tels que l'hystérie, la névrose obsessionnelle, la névrose phobique, la névrose d'angoisse, la névrose actuelle, la neurasthénie et la psychonévrose (névrose de transfert et névrose narcissique) peuvent être classés dans la névrose.
Dans l'optique freudienne, au sens rigoureux du terme, le symptôme est l'expression symbolique d'un conflit psychique ainsi qu'un compromis entre la pulsion et la défense qui s'y oppose. Le conflit est intrapsychique, limité entre le Surmoi et le Ça à l'intérieur du Moi. La fixation et la régression n'ont qu'un caractère partiel ; la libido conserve sa problématique objectale et n'est pas complètement désinvestie ; la réalité est déformée dans le fantasme et non niée.
Définition de Wikipédia
[Source Wikipédia]
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